Dynamiques spatiales dans le territoire
des Arvernes à l’époque romaine

L’un des principaux apports de la recherche réside dans la mise en lumière d’importantes disparités dans les niveaux, les rythmes et les modalités du développement régional dans le territoire de la cité des Arvernes en fonction des secteurs géographiques. Pour rendre compte de ces inégalités, il est apparu pertinent de recourir au modèle « centre/périphérie » mis au point par John Friedmann, et à sa typologie du développement régional. Ce modèle montre comment et pourquoi les diverses parties d’un territoire se développent à des rythmes différents, et comment elles évoluent dans le temps en fonction des interactions spatiales. Son application au territoire arverne pour la période correspondant au Haut-Empire fait apparaître quatre zones de développement inégal à l’échelle régionale : une « zone centrale » (bassin de Clermont et plaine de la Limagne), une « zone de transition en développement » (vallée de l’Allier), des « zones à faible niveau de développement » (les moyennes montagnes périphériques), comprenant des « secteurs périphériques ouverts au développement ».

Le bassin de Clermont et la plaine de la Grande Limagne

Cet espace répond, pour la fin de l’Âge du Fer et l’époque romaine, aux critères caractérisant une « région centrale » selon Friedmann, du fait de sa situation géographique au cœur du territoire arverne, et de la convergence des grands axes routiers, de la concentration du pouvoir politique, du peuplement, des activités économiques et plus généralement de la richesse. Bien que sa superficie ne représente que 5 % du territoire de la cité, c’est la zone la plus densément peuplée et le siège du plus important centre urbain : Augustonemetum, chef-lieu administratif où réside l’élite politique. Il concentre de nombreuses activités économiques, en particulier les plus importants ateliers de production de céramique (Lezoux, Les Martres-de-Veyre). Il contient aussi la majorité des villae identifiées, et notamment celles de rang supérieur. Les principales activités économiques concernent des productions à forte valeur ajoutée nécessitant d’importants investissements, générateurs de profits (cultures maraîchères, viticulture, céramique).

Dans cet espace dominé par Augustonemetum, l’identification et le rôle joué par les agglomérations secondaires sont longtemps restés problématiques. Jusqu’à la fin des années 1990, une seule était avérée, aux Martres-de-Veyre, à une quinzaine de kilomètres au sud de Clermont, au bord de l’Allier. Au cours des années 2000, plusieurs agglomérations inédites sont venues s’ajouter à cette liste : Col de Ceyssat, Montaudoux, Côtes de Clermont, oppida de Corent, Gergovie et Gondole, Lezoux. Cette prolifération de sites interprétés comme des agglomérations secondaires dans un rayon d’une douzaine de kilomètres autour du chef-lieu n’est pas sans poser problème du point de vue de la géographie urbaine et économique. Une analyse des données archéologiques disponibles offre au moins trois cas de figure :

– celles qui, dans un rayon de 2 km, sont étroitement connectées au chef-lieu et en constituent en quelque sorte le prolongement physique. On pense aux thermes de Royat et au théâtre de Montaudoux, qui peuvent être considérés comme partie intégrante du suburbium de la capitale ;

– les sites majeurs de la fin de l’Âge du Fer, dont l’occupation perdure plus ou moins longtemps au cours du Haut-Empire : oppida des Côtes de Clermont, de Gergovie et de Gondole, situés respectivement à 3, 7 et 11 km à vol d’oiseau. Les fouilles récentes tendent à montrer que leur occupation à l’époque romaine est soit de courte durée (Gondole), soit relativement limitée en l’état des connaissances (Côtes de Clermont et Gergovie). La proximité du chef-lieu de cité pourrait expliquer l’impossibilité pour ces sites de se développer de manière importante ;

– les agglomérations dont le développement aurait bénéficié d’un éloignement suffisant par rapport au chef-lieu : Martres-de-Veyre, oppidum de Corent, complexe potier de Lezoux, Col de Ceyssat, ce dernier site assurant la desserte du sanctuaire fédéral dit « de Mercure » au sommet du puy de Dôme.

Il semble que la rivière Allier ait joué également un rôle important dans le développement économique de ce secteur tant à la fin de l’Âge du Fer qu’à l’époque romaine. La plupart des centres de production de céramique sont implantés en bordure immédiate de la rivière, généralement sur un point de franchissement, ce qui permettait d’exporter la production de vaisselle par voies fluviale et terrestre. Lezoux, distant de 7 km de l’Allier, fait clairement exception à ce schéma, mais on suppose qu’une route reliait directement ce lieu à Augustonemetum par la rive gauche.

La vallée de l’Allier

Deuxième grand secteur géographique, la vallée de l’Allier peut être considérée comme une « région de transition en développement », caractérisée par sa position limitrophe de la Grande Limagne, ses sols fertiles et une voie fluviale doublée par un axe routier nord-sud jalonné d’agglomérations. Si elle ne représente qu’environ 10 % de la superficie du territoire de la cité arverne, elle rassemble 11 des 39 agglomérations actuellement reconnues, soit près d’un tiers.

Dans la partie sud de la vallée, l’alignement et l’espacement régulier de plusieurs agglomérations, ainsi que la mention d’une route reliant Clermont à Brioude par les auteurs de la fin de l’Antiquité, invitent à restituer une voie longeant la rive gauche de l’Allier. Si l’on exclut Brioude, mal connu pour le Haut-Empire mais attesté comme vicus Brivatensis à l’époque mérovingienne, la première agglomération, à 17 km au nord, est celle de Charbonnier-les-Mines. Située à une distance d’environ 42 km à vol d’oiseau du chef-lieu de cité, c’est assurément l’agglomération la plus importante reconnue dans cet espace, sa superficie avoisinant 35 ha. Plus au nord, le long du même axe routier, une seconde agglomération a été reconnue récemment dans la plaine de Blanède, sur la commune du Broc. Elle présente un fanum dont le péribole est l’un des plus grands de Gaule, ainsi qu’une borne milliaire anépigraphe. Enfin, on suppose l’existence d’une agglomération antique à Issoire.

Au nord du bassin de Clermont et de la Grande Limagne, on observe une organisation très différente du réseau des agglomérations, qui semblent constituer des nœuds routiers bien plus importants que dans la partie sud de la vallée de l’Allier. Identifiée à l’Aquis Calidis de la Table de Peutinger, Vichy, en seconde place dans la hiérarchie urbaine, est situé, comme Charbonnier-les-Mines à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu. Cette ville, prenant la suite de l’oppidum de Cusset, est caractérisée par une emprise d’une cinquantaine d’hectares et par la présence d’un gué, d’un pont en bois et de probables structures portuaires. Elle présente un urbanisme développé, et des indices d’activités artisanales nombreux et diversifiés. Plus au nord, Varennes-sur-Allier se développe sur 25 ha environ, au carrefour d’au moins trois axes routiers. Comme Vichy, elle est dotée d’un pont de bois permettant le franchissement de l’Allier. Plusieurs autres agglomérations étaient liées à la production de céramique.


Moyennes montagnes et « marges intégrées »

Les espaces de moyennes montagnes apparaissent globalement moins dynamiques que la plaine de la Limagne et la vallée de l’Allier, même s'il faut se garder de toute généralisation.

Ainsi, la Haute-Combraille est traversée d’est en ouest par un axe routier majeur, qui correspond à la liaison Lyon-Saintes du réseau d’Agrippa. Dans le secteur de Gelles/Prondines, cette voie était rejointe par un second axe, dont le tracé se poursuivait en direction de Périgueux et de Bordeaux. L'occupation d’époque romaine y est aussi dense qu’inattendue. Pas moins de 126 sites et indices de sites ont été reconnus, la plupart datés du Haut-Empire. Une douzaine correspondraient à des villae. Les analyses palynologiques révèlent un paysage ouvert dominé par les activités agropastorales. On pressent fortement un espacement assez régulier des haltes sur ce tronçon de la voie d’Agrippa entre Augustonemetum et Beauclair. Cette dernière, localisée à cheval sur les communes de Voingt et Giat, s’étendait sur une quarantaine d’hectares. Située à 45 km à l’ouest du chef-lieu de cité, elle est identifiée à la Fines de la Table de Peutinger.

La voie d’Agrippa a donc joué un rôle important dans le désenclavement et le développement de ce secteur de hauts plateaux. On peut supposer qu’outre l’agriculture, d’autres ressources étaient mises en valeur : l’élevage, le bois, la pierre et les minerais.

Dans le nord-est du Cantal, trois agglomérations ont été identifiées :Massiac, Saint-Flour et Allanche. Dans celle-ci, un mobilier abondant et diversifié a été mis au jour, sur une surface de 14 ha, ainsi qu’une activité métallurgique à l’est et un espace funéraire au sud. L’occupation semble commencer au début de la période augustéenne et s’achever au IIIe siècle. Un fanum entouré d’un péribole à galerie a été découvert. D’autres types d’établissements paraissent avoir joué un rôle important dans la structuration du peuplement. C’est le cas par exemple de la villa de Massiac ou encore du sanctuaire de Landeyrat. La mise en valeur de cet espace de moyenne montagne reposait vraisemblablement sur l’exploitation des matières premières et des sols : le bois, les mines et l’agropastoralisme.

Cinq facteurs semblent avoir conditionné l’organisation de l’habitat dans le territoire arverne au Haut-Empire : la nature du relief, les ressources disponibles, la densité du réseau viaire, la distance par rapport aux centres urbains et la situation héritée de la période préromaine. Dans le bassin de Clermont, l’évolution complexe des oppida gaulois après la conquête pourrait traduire un processus de concurrence et de rééquilibrage opéré au profit du nouveau chef-lieu ‒ qui devient l’une des villes les plus importantes de la province d’Aquitaine ‒ et au détriment d’établissements (comme Gergovie et Gondole) trop proches pour pouvoir se développer. À l’inverse, l’espacement entre les trois plus vastes agglomérations de la cité (si l’on excepte Augustonemetum), Vichy, Beauclair et Charbonnier-les-Mines, éloignées de 42 à 46 km, et leur éloignement par rapport à cette zone de développement majeur, leur a permis d’assurer un certain nombre de services sur les marges du territoire.

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